ATELIERS D'ECRITURE AUTOUR DU ROMAN FAMILIAL

Mes ateliers d'ecriture

Ces ateliers s'adressent à ceux qui souhaitent explorer leur histoire familiale :

- Par l'exploration de différents thèmes (le théâtre intime; les personnages de son arbre; les archétypes de son arbre; la mission de vie et son prénom; la naissance (la sienne ou celle d'un personnage de son arbre; l'odyssée du héros; peindre le décor (la maison, le paysage, l'époque...); l'objet transmis; la photo de famille; et de nombreux autres thèmes encore...)

- Par l'exploration de différents types d'écriture ( à la manière d'un auteur; la poésie; la disjonction temporelle; l'écriture fragmentée...) cet enjeu de type littéraire peut permettre le surgissement d'émotions et d'images inattendues.

- À l'aide d'outils : photo langage; photos de famille; mise en scène de santon; cartes de tarot symbolique; dessins... pour enrichir le cheminement de l'écriture.

Que faire de ces productions écrites ? Elles peuvent uniquement servir le cheminement au travers de son arbre; elles peuvent être à l'origine du surgissement d'une thématique forte qui donnera le désir de suivre ce fil vers une élaboration de manuscrit; elles peuvent être compilées puis retravaillées pour être transmises à des personnes chères à notre coeur.

Dans ce type d'atelier, le propos n'est pas la véracité absolue et l'authenticité des faits et des personnages. Lorsque l'on écrit sur son histoire familiale, on écrit à partir de la place que l'on occupe dans l'arbre, avec toutes les projections qui ont pesées sur nous, toutes les injonctions inconscientes que l'on porte, à partir de notre vision du monde et ce sera donc au mieux notre vérité, qui ne sera pas celle d'un autre membre de sa famille. Dans tous les cas ce n'est pas l'objectif premier. Nous nous attacherons à l'intérêt de l'écrit, aux émotions, aux images, aux sensations qui vont surgir, et à l'intérêt de la transformation. Il est évidemment permis d'inventer pendant l'écriture en laissant parler son ressenti lorsque des éléments nous manquent (ce qui est fatal), car n'oublions que si nous pensons ne pas savoir, l'inconscient, lui, sait tout !

Ce peut être un travail individuel ou un travail de groupe, selon la demande.

L'écriture autour de son histoire familiale suggère une implication émotionnelle forte, lors des retours dans le cadre d'un groupe, l'écoute de chacun, le respect, le non-jugement et une ouverture du coeur est de rigueur.

La durée d'un atelier est de 2h30 à 3h00 afin de poser le cadre, expliquer le thème du jour, son enjeu, la lecture de textes littéraires afférents, le temps de la ou des propositions d'écriture, et enfin le temps d'un retour pour chaque participant.

J'ai moi-même longuement travaillé sur mon processus familial lors de ma formation en psychogénéalogie (avec Généapsy Paris) et la remise d'un volumineux mémoire sur le thème (questionnement) que j'avais choisi. À la suite de ce travail (enfin quelques années plus tard) j'ai écrit un roman intitulé "bon sang ne saurait mentir" j'avais ressenti le besoin de mettre en mots, sous une forme littéraire, une partie de mon histoire liée à celle de ma grand-mère, pour que cette mémoire me survive. Enfin j'ai éprouvé l'atelier d'écriture du récit familial en tant que participante lors de ma formation en tant qu'animatrice (Généapsy Paris), et j'ai trouvé à cet endroit l'outil que je cherchais pour allier à la fois ma passion pour la généalogie/l'histoire familiale (qui à mon sens est bien souvent plus fascinante et captivante que beaucoup de romans ) et l'écriture dont je ne peux me passer. Ce travail d'écriture est un moyen de transcender son histoire et pourquoi pas de la réécrire différemment dans un but de réparation et de résilience. L'écriture permet de sortir hors de soi ce que l'on porte, mettre une forme de distance pour faire le tri, élaborer, structurer. L'écriture permet de laisser surgir les images, les ressentis, les émotions, les rêves, l'exploration des mouvements qui s'opèrent dans son corps (qui ne ment jamais). L'écriture est cadeau à se faire à soi-même, elle porte un réel pouvoir de bien-être et de résilience. Et je suis heureuse de vous accompagner sur ce magnifique chemin.

Atelier d'écriture autour du prénom en Psychognénéalogie 15 06 2024

Choisir le prénom parfait pour un enfant est une tâche chargée d'émotion et de signification. Certains parents cherchent des prénoms qui reflètent leurs origines culturelles ou familiales, tandis que d'autres optent pour un prénom unique ou moderne, créant ainsi une identité distinctive pour leur enfant.

Nommer quelqu'un c'est lui signifier qu'il existe. Ceux qui perdent leur identité n'existent plus au regard de la société. Souvenons-nous d'épisodes dramatiques de l'histoire où l'on niait l'identité des personnes au profit de matricules pour les déshumaniser, les diminuer et leur signifier le déni de leur existence, avant de les exterminer. Ne pas avoir de nom c'est ne pas être reconnu, en tant qu'individu.

Le prénom est une partie intégrante de notre identité, une étiquette qui nous accompagne tout au long de notre vie, influençant souvent la manière dont les autres nous perçoivent et interagissent avec nous. Le prénom que nous portons peut également avoir un impact sur notre propre perception de nous-mêmes. Certains individus sont fiers de leur prénom, le considérant comme un héritage précieux transmis de génération en génération, tandis que d'autres peuvent éprouver des sentiments mitigés à l'égard du leur, souhaitant parfois le changer pour refléter une identité différente ou une nouvelle étape de leur vie.

Lors d’un processus en psychogénéalogie, on va s’intéresser au prénom parce qu’il est l’une des clefs les plus importantes pour entrer dans l’arbre. Le prénom nous apprend à décoder l’inconscient familial, les attentes, les projections, le projet de vie qui pèsent sur le nouveau-né. Cet enfant qui aura une mission définie, soit de poursuivre une tâche inachevée, soit de la conclure, soit de la répéter, soit de la réparer, ou bien encore de remplacer un défunt.  Le prénom est une piste de réflexion insoupçonnée, car il est une production de l’inconscient. L'enfant qui arrive est le maillon d'une longue lignée qui le précède, il arrive à un moment singulier de l'histoire du couple, de l'histoire de sa famille et plus largement de la grande Histoire, avec une place qui lui est propre. Cet enfant arrive déjà chargé de bagages, plus ou moins lourds, qui ne lui appartiennent pas toujours...

ENJEU de cet atelier : prise de conscience du rapport entre la personnalité et le prénom, et prise de conscience des projections et des attentes inconscientes des parents que peuvent révéler le choix du prénom.

Pour cette première proposition d'écriture, je vais vous donner des pistes de réflexions, sous forme de questions, autour de votre prénom, permettant une première intention d'écriture pour répondre à l'ensemble ou partie de ces questionnements. Même si on ne détient pas l'ensemble des réponses, je conseille de suivre votre ressenti et proposer la réponse spontanée qui peut surgir. 

Dans un second temps, je vais vous faire la lecture de deux textes : "L'enfance d'un cheikh" de Morgan Sportès et "Alphonse" texte de l'une des chansons de Linda Lemay, ceci afin de vous inviter, à l'appui de ces deux textes, des éléments collectés précédemment et d'anecdotes familailes, à l'écriture d'un texte vous mettant en scène pour  nous raconter le personnage que vous êtes et comment vous vivez votre prénom.

 

Atelier d'écriture sur le prénom

Stage 15 et 16 juin 2024 p1
Stage 15 et 16 juin 2024 p2

Atelier d'écriture sur le personnage du Père (date à venir)

LE ROLE DU PERE DANS UN MONDE IDEAL

Le père n'est pas un simple géniteur. Outre l'amour qu'il donne à son enfant, qui l'aide à se construire, à bâtir l'estime de soi, à se sentir protégé, il représente avant tout la figure d'autorité essentielle. Il est la loi, la verticalité, celle qui va permettre à l'enfant de connaître les règles de la vie en société : ce que je peux faire ou pas, ce que je dois faire ou pas. Il va lui donner les armes pour affroter le monde extérieur, le père est supposé être un guide. 

C'est également au père que revient la mission d'empêcher la relation fuqionnelle entre l'enfant et sa mère, afin de lui permettre de se réaliser en tant qu'individu. Il conduit l'enfant vers davantage d'autonomie, le responsabilise et lui fait comprendre qu'il est une personne à part entière. Le père est l'incarnation des limites à ne pas dépasser.

Le regard que porte un père sur son enfant et la façon dont il le valorise sont d'une importance primordiale. Le père qui représente la loi, l'autorité et l'assurance de la sécurité, a forcément toujours raison aux yeux de l'enfant. Aussi des paroles blessantes, humiliantes répétées de manière systématique peuvent créer des blessures narcissiques irréparables, et devenir des certitudes pour l'adulte en devenir. l'indifférence, le mépris muet et le silence/absence d'un père peuvent très largement laisser également des cicatrices béantes.

Enfin, dernière fonction du père, et non des moindre, c'est lui (même si, de nos jours, cet état de fait peut être différent en fonction du choix des parents) qui transmet le patronyme, de ce fait le père reconnaît l'enfant comme appartenant à sa lignée, ses racines,  il y a filiation.

Un enfant non reconnu est en quête, toute sa vie, de ses racines, son histoire, son origine. 

La proposition d’écriture suivante va nous engager à regarder une personne de notre arbre, ici le père, dans sa réalité humaine en le travaillant comme un PERSONNAGE de roman, avec ses zones d’ombres, de lumière, le rendant ainsi vivant et crédible d’un point de vue littéraire. Ouvrir l’imaginaire et la réflexion sur le langage du père ou celui qui a joué le rôle du père. dans un premier temps, nous allons nous appuyer sur une série de questions tirées de la « feuille de route de personnages » utilisée par Elisabeth Georges auteur de romans policiers, dans « mes secrets d’écrivain ».

Dans la seconde proposition d'écriture, à partir des éléments collectés précédemment, je vous invite à dresser un portrait de votre père. Je vais vous faire la lecture portrait du père d’Annie Ernaux dans son roman : « La place » Je vous propose d’écrire un texte qui se fasse le portrait du personnage que vous venez d’évoquer dans vos réponses au questionnaire (le père). L’idée est de le caractériser avec des éléments concrets comme le propose Annie Ernaux au sujet de son père, pas de faire un discours « sur ». Ici le père et le monde qu’il habite se dessinent concrètement, ce portrait pourra dans l’œuvre être mis en lien avec l’intrigue développée par Annie Ernaux où la question de la place sociale, de la rupture d’avec son milieu d’origine est centrale. = lien organique entre personnage et histoire qui se raconte.

 

Atelier d'écriture sur le personnage de la Mère (date à venir)

LE ROLE DE LA MERE DANS UN MONDE IDEAL

A première vue, la définition de la mère relève d'une évidence selon les dictionnaire dans les années 2000 : une mère est une femme qui a mis au monde un enfant". Dans cette définition quid de l'amour maternel ? sachant que maternité et amour maternel ne vont par forcément de pair, les situations peuvent être multiples et complexes.

L'archétype de la mère trouve son origine dans l'inconscient colectif, une théorie jungienne qui suggère l'existence d'une dimension de la psyché partagée par tous les êtres humains, c'est l'un des archétypes les plus primordiaux et les plus universeles, comme en témoigne les mythologies, les religions et les mythes du monde entier. Cela englobe bien plus que l'idée littérale de la mère biologique : il symbolise l'éducation, la protection, l'intuition et la croissance. Il représente à la fois un aspect universel de l'inconscient collectif et une influence personnelle significative sur le développement psychologique individuel. Cet archétype maternel influence non seulement notre relation avec nos mères biologiques ou les personnes qui s'occupent de nous (nourrice, grand-mère ou toute personne répondant à aux besoins physiques et affectifs de l'enfant), mais aussi notre relation à nous-même et au monde. Une relation saine avec cet archétype peut conduire à un sentiment d'épanouissement et de sécurité émotionnels. En revanche, une relation déformée ou conflictuelle peut entraîner des problèmes psychologiques, tels que la dépendance, la peur de l'abandon ou des difficultés relationnelles. 

Dans la culture populaire et dans l'art, la Mère est présentée de multiples façons. De la Vierge Marie dans l'iconographie chrétienne aux personnages de cinéma et de littérature, ces représentation reflètent les différentes facettes de l'archétype maternel et son influence sur la société. Dans la mythologie, les mères archétypiques sont souvent liées à l'idée de la Grande Mère : Gaïa et la Terre Mère. Ici la mère nourrit non seulement l'enfant, mais aussi toute la création ou certains éléments de la nature. Dans les contes de fée, comme par exemple Cendrillon, on retrouve deux archétypes maternels majeurs : la méchante Belle-mère, projection de la négligence et de la maltraitance et la marraine bonne fée, figure bienveillante qui donne les ressources de la résilience.

La proposition d’écriture suivante va nous engager à regarder une personne de notre arbre, ici la mère, dans sa réalité humaine en le travaillant comme un PERSONNAGE de roman, avec ses zones d’ombres, de lumière, le rendant ainsi vivant et crédible d’un point de vue littéraire. Ouvrir l’imaginaire et la réflexion sur le langage de la mère ou celle qui a jouée le rôle d'une figure maternelle. dans un premier temps, nous allons nous appuyer sur une série de questions tirées de la « feuille de route de personnages » utilisée par Elisabeth Georges auteur de romans policiers, dans « mes secrets d’écrivain ».

A partir des éléments collectés, dresser un portrait de votre mère, je vais vous faire la lecture du portrait de la mère de Romain Gary dans son roman : « La promesse de l’aube » Je vous propose d’écrire maintenant un texte qui se fasse le portrait du personnage que vous venez d’évoquer dans vos réponses au questionnaire (la mère). L’idée est de la caractériser avec des éléments concrets comme le propose Romain Gary au sujet de sa mère, pas de faire un discours « sur ». Ici la mère et le monde qu’elle habite se dessinent concrètement, ce portrait pourra dans l’œuvre être mis en lien avec l’intrigue développée par Romain Gary où il est question de l'amour d'une mère pour son fils, les espoirs de sa mère, ses déceptions, et surtout son amour démesuré, et qu'il ne peut trahir. En regard de cette relation filiale fusionnelle, le narrateur analyse également ses propres relations amoureuses, et semble ainsi livrer une auto-psychanalise.

 

 

ATELIER D'ECRITURE A PARTIR D'UN TAROT SYMBOLIQUE (date à venir)

Enjeu : produire un texte narratif, descriptif ou poétique à partir d'images symboliques universelles. 

Outil : le jeu divinatoire de Yaguel Didier, "images de rêve", très colorées, suggestives et symboliques.

Ici le particpant choisit sa ou ses cartes et se laisse guider par son ressenti emotionnel, son imagination. Exploration de la ou des cartes, qu'est-ce qui attire : les formes, les couleurs, les personnages, l'ambiance. Prendre un temps et écrire à partir de ce qui séduit, intrigue, de ce qui est là et ce qui est caché, de ce qui fascine ou de ce qui inquiète, tout ce que l'on ressent.

S'il y a un personnage : est-ce un rebelle, un rêveur, un indécis, un roi ? Ecrire ce qu'il est, ce qu'il cherche, d'où il vient, où il va...

Si l'on y voit des symboles, des couleurs : représentent-elles force, douceur, délicatesse, subtilité, rudesse, froid, chaud ? Quelles sensations provoquent-elles ?

Si l'on voit clairement ou si 'lon devine des formes, écrire ce qu'elles représentent ou ce que l'on imagine qu'elles peuvent représenter.

Si une action semble se dérouler, s'être déroulée, écrire ce qui se fait, ce qui s'est fait, ce qui va se faire, ce qui pourrait se faire.

Prendre le temps d'entrer dans la carte, mais on peut aussi se donner le droit éventuellement d'en sortir, d'aller ailleurs. Dans tous les cas se laisser guider par son ressenti, son imagination suite à l'observation de la carte.

Variante : outil = le tarot de Marseille de Camoin et Jodorowsky; ou le tarot art nouveau LoScarabeo type rider waite

Tirer des cartes au hasard dans les arcanes majeurs pour constituer le triangle oedipien : papa, maman et moi

Observation des cartes tirées pour chaque personnage et se laisser envahir par les personnages ou symboles. Cartes qui attirent ou qui inquiètent. Qui regarde qui ? Quelles actions sont menées par les personnages ? Quelle ambiance s'en dégage ? Quelle émotion cela suscite en soi ? Quelle histoire peut-on en tirer ?

 

Ajouter un commentaire